La place des femmes dans la politique : La peau dure de stéréotypes
Soumis par m6cngari le mar, 06/04/2019 - 10:11La place des femmes dans la politique : La peau dure de stéréotypes
La place des femmes dans la politique : La peau dure de stéréotypes
Engagement politique des femmes à Touba
La récupération politique des des organisations féminines de base : exemple des "Badienou Gokh "
L’engagement politiques des femmes date du temps de Lamine Guèye. Et malgré le peu de responsabilités qui leur est accordé, les revendications pour plus de responsabilisation dans les instances de décisions remontent aux années 50.
Si les femmes ont du mal à accéder à certaines instances de décision, c’est que ‘’l’imaginaire politique des Sénégalais est encore masculin’’. La conviction est de Zeinab Kane Bodian, juriste et secrétaire générale de l’Association des juristes du Sénégal.
Pourquoi les candidatures féminines peinent à passer, lors des élections au Sénégal, que ce soit aux élections présidentielles comme locales ?
La place des femmes dans la politique est à l’image de ce qu’en pensent les Sénégalais. Si une partie des citoyens doute encore de leurs capacités de gestion, d’autres, par contre, en sont convaincus, même si une frange de cette dernière catégorie pense que le pays n’est pas encore prêt à être dirigé par une dame.
Bien présentes sur le terrain politique, les jeunes militantes sont souvent reléguées au second plan dans les partis, malgré leur militantisme sans faille. Hormis les mouvements et coordinations de jeunesses féminines réservés de facto aux jeunes dames, elles occupent souvent, dans les bureaux politiques, instances suprêmes des partis, dans le meilleur des cas, le poste de deuxième ou troisième adjointe derrière des hommes. Cependant, la majorité des personnes abordées reconnaissent qu’elles assurent la mobilisation et l’animation des partis au Sénégal.
Comment appréciez-vous la participation des jeunes femmes dans les partis politiques au Sénégal ?
Les institutions politiques ont traditionnellement été créées et dominées par les hommes qui décident des règles du jeu politique. Bien qu’elles aient fait d’énormes progrès pour devenir plus accessibles aux jeunes et aux femmes, il semble que ces efforts n’aient pas été suffisants pour briser la structure hiérarchique de ces institutions.
iGFM-L’article 277 du Code de la famille qui régit la puissance paternelle et accorde au père l’ascendant dans l’éducation, l’entretien et le respect des droits de l’enfant, enlève pratiquement à la mère toute responsabilité sur son enfant. Une disposition jugée discriminatoire par certains observateurs et qui est source de difficultés envers les femmes divorcées ou abandonnées.
Partis politiques, organisations féminines et société civile : la triple appartenance de certaines femmes militantes