Alors que le Sénégal est fortement dépendant, en bétail, du Mali et de la Mauritanie, la réserve sylvopastorale de Dolly, grande de 87500 ha, espace de production animalière stratégique, vit le péril climatique. Outre des politiques de développement de l’élevage peu viables, l’assèchement rapide des points d’eau et la disparition du pâturage, sous l’effet de la hausse des températures, obligent les pasteurs à une transhumance périlleuse. Enquête de Sud Quotidien.