C’est un cas unique au Sénégal. A Saint-Louis, 3 000 familles de pêcheurs, victimes de l’érosion côtière, sont des déplacées climatiques. 1000 familles sont logées provisoirement dans un camp de fortune, depuis sept ans, sans eau, ni électricité, ni école, loin de leur zone d’activités économiques, et dorment sous des tentes en plastique. Les autorités ont du mal à achever les logements qu’ils leur avaient promis. Le désespoir y est palpable.