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Sénégal

Discours religieux et perception des LGBTI au Sénégal

Ces dernières années on a assisté à une résurgence de l’homophobie dans certains pays
africains, notamment au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Le débat sur
l’homosexualité a déjà une longue histoire en Occident, comparé à l’Afrique contemporaine où
le sentiment moral populaire reste largement homophobe. Jusqu’à très récemment, nombreux
étaient les Africains qui suivaient ce débat sur la légitimité de l’homosexualité de loin, par le
biais des médias, comme étant « l’affaire des Blancs ». Mais le pouvoir qu’ont les médias de

Traitement médical des populations clés : Quand l’argumentaire religieux freine leur prise en charge

Le Sénégal a ratifié toutes les conventions et lois concernant les Droits de l’homme. Cependant, leur application pose problème. Le plus souvent inspirés et imposés par l’Occident, ces droits ne sont en général pas conformes aux réalités socioculturelles locales. Même si par extension certains textes peuvent être reliés à des principes d’essence africaine, leur mise en œuvre reste problématique.

DAOUDA LARY GUEYE, COORDONNATEUR TECHNIQUE DU COLLECTIF "NON A LA CENTRALE A CHARBON" DE B ARGNY : «La centrale va produire 159 000 tonnes de cendres par an »

«Les femmes sont au cœur du combat. Elles sont en première ligne dans toutes les actions engagées par notre collectif. Depuis deux ans, nous avons axé notre lutte sur les plaintes. Elles sont formées et sensibilisées sur la menace d’une telle installation et sur la façon dont elles doivent s’organiser. Aujourd’hui, elles sont signataires des nombreuses plaintes adressées aux bailleurs. C’est dommage qu’une femme comme Voré Gana Seck (Ndlr : conseillère municipal) se soit retirée du collectif. Mais d’autres femmes ont pris le relais pour être les têtes de pont du combat à Bargny Guedj.

MOR SEYE FALL, COORDONNATEUR DES AFFAIRES COMMUNAUTAIRES CES A BARGNY : «On va utiliser un dispositif qui permet d’éliminer 99,5% des poussières»

Coordonnateur des affaires communautaires de la compagnie d’électricité du Sénégal (CES) qui exploite la centrale à charbon, Mor Seye Fall assure que ladite société a pris toutes les dispositions pour réduire les risques de pollution.

« L’As » : Est-ce que l’installation de la centrale à charbon ne menace pas l’activité des femmes du site Khelcom ?

BARGNY - COLLECTIF CONTRE L’INSTALLATION DE LA CENTRALE A CHARBON : Des femmes de « mer » au cœur de la lutte

Depuis que l’Etat a initié en 2008 le projet de l’installation d’une centrale à charbon à Bargny, un collectif a engagé la lutte. Opposés à son installation, ses membres voient, impuissants, l’infrastructure se mettre en place. La bataille politique semble perdue, mais leur ardeur n’a pas refroidit. En particulier celle des femmes engagées dans le collectif.

Traitement médical des populations clés : Quand l’argumentaire religieux freine leur prise en charge

Le Sénégal a ratifié toutes les conventions et lois concernant les Droits de l’homme. Cependant, leur application pose problème. Le plus souvent inspirés et imposés par l’Occident, ces droits ne sont en général pas conformes aux réalités socioculturelles locals. Même si par extension certains textes peuvent être reliés à des principes d’essence africaine, leur mise en œuvre reste problématique.

Société : Pourquoi le lesbianisme est plus toléré que l’homosexualité au Sénégal

 

 A côté de la catégorie des hétérosexuels constituant la plus grande partie des populations, les lesbiennes ou partisanes de l’homosexualité féminine sont nombreuses au Sénégal et y vivent dans la clandestinité. Leur situation est restée problématique du fait du rejet et de la stigmatisation dont celles qui la pratiquent font l’objet. Mais, il faut dire qu’elles sont plus tolérées que leurs semblables hommes adeptes de l’homosexualité.

PROSTITUTION ET FICHIER SANITAIRE : Vivre dans la clandestinité ou avec le risque d’être marquée à vie

On le désigne comme le plus vieux au monde, mais on ne sort pas de la prostitution aussi aisément qu’on pourrait y entrer. Une fois inscrite au fichier sanitaire on reste marqué à vie. Le statut de professionnelle du sexe on risque de continuer à le porter même si on tourne le dos aux trottoirs pour cesser de «vivre avec la nuit». La seule porte de salut reste la clandestinité. Avec les risques et périls qui vont avec.