Le mal de vivre et le désespoir continuent de pousser une cohorte de jeunes des deux sexes de plusieurs pays africains, dont le nôtre, à aller vers la mort. Beaucoup d’entre eux n’ont pas rejoint la destination choisie où ils entendaient aller chercher fortune. Certains ont fini leur course au fond de la Méditerranée, tandis que d’autres ont rebroussé chemin dans les conditions extrêmement difficiles.
Qu’est-ce qui pousse les jeunes filles et femmes à quitter le pays pour aller chercher ‘’le bonheur’’ loin des frontières de leur pays? Au nombre des candidates au départ, figurent en bonne place des étudiantes, des diplômées sans emploi de l’enseignement supérieur et que sais-je. Le phénomène de l’émigration féminine prend de l’ampleur dans notre pays à cause, diraient certains, manque de possibilités d’insertion. Toutes choses qui ouvrent la voie à la tentation de sauter dans l’inconnu.
On entend souvent certains observateurs nous rabattre les oreilles du manque de compétitivité de l’administration guinéenne, à cause de la « faiblesse » du niveau de l’enseignement, surtout au niveau supérieur. Une situation qu’on pourrait imputer à la fuite des cerveaux. Avec ces centaines d’étudiants qui quittent tous les ans le pays, pour des universités étrangères, et qui ne prennent quasiment pas le chemin retour, une fois leurs diplômes en poche, pour venir partager la connaissance acquise en Occident.
L’argent de la diaspora est une question qui intéresse de plus en plus les gouvernements africains à cause du volume de ces fonds. L’Etat guinéen ne dispose d’aucune statistique concernant le montant transféré annuellement par ses ressortissants vivant à l’étranger, notamment en Europe et en Amérique du Nord. Des montants qui transitent par des circuits informels, qui sont des agences de transfert, dont certaines échapperaient à tout contrôle. La question est de savoir si ces fonds qui arrivent ainsi au pays, dans la « clandestinité », profitent à l’état.
Depuis le début de la crise socio-politique, le flux croissant des personnes immigrées vers le Hambol, région du centre-nord située à 400 kilomètres d’Abidjan, exacerbe le phénomène des enfants mendiants et des mineurs travaillant dans les zones aurifères. L’atelier de renforcement des capacités des journalistes ivoiriens sur les migrations en Afrique de l’ouest, tenu du 25 au 29 août 2014, en collaboration avec l’Institut Panos Afrique de l’Ouest dans le cadre de son projet « Reporters des frontières-Vers un réseau africain de journalistes, professionnels et citoyens, spécialisés sur les q
La Côte d’Ivoire compte plus de 16 000 boutiques tenues par des Mauritaniens implantés sur tout l’ensemble du territoire national, confiait le président des boutiquiers mauritaniens, Mohamed Brahim Ould Laghdaf, en décembre 2013 à l’hebdomadaire Top Visage. Signe apparent d’une intégration réussie qui dure depuis plus d’un demi-siècle, mais qui repose sur une organisation difficile à appréhender, en raison du manque criant de données socioéconomiques sur cette communauté et ses activités en Côte d’Ivoire.