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Guinée

La ruée vers la caverne d'Ali Baba

Le mal de vivre et le désespoir continuent de pousser une cohorte de jeunes des deux sexes de plusieurs pays africains, dont le nôtre, à aller vers la mort. Beaucoup d’entre eux n’ont pas rejoint la destination choisie où ils entendaient aller chercher fortune. Certains ont fini leur course au fond de la Méditerranée, tandis que d’autres ont rebroussé chemin dans les conditions extrêmement difficiles.

L'émigration féminine prend de l?ampleur en Guinée

Qu’est-ce qui pousse les jeunes filles et femmes à quitter le pays pour aller chercher ‘’le bonheur’’ loin des frontières de leur pays? Au nombre des candidates au départ, figurent en bonne place des étudiantes, des diplômées sans emploi de l’enseignement supérieur et que sais-je. Le phénomène de l’émigration féminine prend de l’ampleur dans notre pays à cause, diraient certains, manque de possibilités d’insertion. Toutes choses qui ouvrent la voie à la tentation de sauter dans l’inconnu.

Fuite des cerveaux: Quel impact sur le niveau de l?Enseignement supérieur ?

On entend souvent certains observateurs nous rabattre les oreilles du manque de compétitivité de l’administration guinéenne, à cause de la « faiblesse » du niveau de l’enseignement, surtout au niveau supérieur. Une situation qu’on pourrait imputer à la fuite des cerveaux. Avec ces centaines d’étudiants qui quittent tous les ans le pays, pour des universités étrangères, et qui ne prennent quasiment pas le chemin retour, une fois leurs diplômes en poche, pour venir partager la connaissance acquise en Occident.

Les fonds générés par la diaspora sont-ils profitables à la Guinée ?

L’argent de la diaspora est une question qui intéresse de plus en plus les gouvernements africains à cause du volume de ces fonds.  L’Etat guinéen ne dispose d’aucune statistique concernant le montant transféré annuellement par ses ressortissants vivant à l’étranger, notamment en Europe et en Amérique du Nord. Des montants qui transitent  par des circuits informels, qui sont des agences de transfert, dont certaines échapperaient à tout contrôle. La question est de savoir si ces fonds qui arrivent ainsi au pays, dans la « clandestinité », profitent à l’état.