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Examens annaux forcés : Des pratiques jugées humiliantes et dégradantes

De nombreux pays au rang desquels figurent le Kenya, la Tanzanie, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, la Zambie, l’Ouganda et l’Egypte pratiquent, contre le gré d’individus, des examens annaux forcés. Ceci pour déterminer par examen anal si l’individu suspecté d’être un homosexuel l’est en réalité. Car selon certaines juridictions réprimant l’homosexualité, le délit est constitué par une interpellation en flagrant délit d’acte sexuel entre 2 personnes d’un même sexe, ou en cas d’attentat à la pudeur.

Les droits des LGBTI s’invitent dans les rencontres des ONG à Banjul.

On ne le dira jamais assez, les droits des LGBTI sont des droits humains. Ceci a aura été une réalité aux au forum des ONG en prélude aux travaux de la 61e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Ce forum qui se tient du 28 au 31 octobre 2017, entouré d’évènements parallèles, offre un espace pour les ONG qui se retrouvent pour échanger sur les questions des droits humains en Afrique.

Cote  D’ivoire – lgbti : Ni autorisée ni bannie, mais réprimée

La communauté LBGT en Afrique est victime de violences, de discrimination, d’agressions physiques, de tortures et de préjugés. En marge du  Forum des Ong pour la préparation de la 61e session de la Cadhp, à Banjul (28-30 octobre 2017), M. Kahi Stéphanie, Assistant suivi et évaluation de l’Ong Alternative Côte d’Ivoire signale que de telles pratiques justifient que les minorités sexuelles ne peuvent apparaître et s’affirmer dans ce pays. Pas plus que dans d’autres en Afrique.

Kahi Stéphane - Alternative Côte d’Ivoire : «L’accès à l’Administration n’est pas facile pour les efféminés»

La Côte d’Ivoire ne saurait être taxée de pays officiellement homophobe. Ses textes de loi ne s’y prêtent pas. Il n’existe également pas de politique homophobe orchestrée par des décideurs politiques. Cependant, confie Stéphane Kahi d’Alternative Côte d’Ivoire, une Ong qui, entre autres, s’occupe de la protection des droits des LGBTI, il existe des homophobes au sein des populations. « Les cas de violations rapportés sont du fait des populations ; il y a une non application des procédures et textes en vigueur ».

ERic Bizamana, Représentant de Institute for Human RigHts and Development in Africa : «La procédure devant la commission ne fait pas de distinction entre les citoyens»

Flamme d’Afrique : Votre session paraît particulière par rapport à toutes celles que l’on a suivies depuis l’ouverture du Forum des Ong le 28 octobre.

La session qui vient de se terminer a été présentée par les plaideurs, une association informelle qui se réunit régulièrement avant chaque session ordinaire de la Commission africaine des Droits de l’homme et des peuples. C’est pour informer les personnes intéressées sur les procédures de saisine de la Commission. A savoir quelle est la procédure, comment initier une action et quelles sont les étapes à suivre.

CAMPAGNE DE PLAIDOYER DES LESBIENNES : Appel au changement de mentalité

Le panel dédié à la liberté d’expression et de parole et aux droits des populations LGBTI en Afrique a été enrichi par la communication de la Manager Media et Campagne de plaidoyer de la Coalition des lesbiennes africaines. Ce regroupement d’Ong travaille sur la thématique du genre en Afrique, avec pour siège social l’Afrique du Sud. Selon elle, «la question des LGBTI dans les médias ne doit pas être traitée de manière isolée. Elle doit être comprise dans un contexte global dans lequel tout discours sur la sexualité est un sujet tabou en Afrique.

ERIC BIZAMANA, REPRESENTANT DE INSTITUTE FOR HUMAN RIGHTS AND DEVELOPMENT IN AFRICA : «La procédure devant la commission ne fait pas de distinction entre les citoyens»

Flamme d’Afrique : Votre session paraît particulière par rapport à toutes celles que l’on a suivies depuis l’ouverture du Forum des Ong le 28 octobre.

La session qui vient de se terminer a été présentée par les plaideurs, une association informelle qui se réunit régulièrement avant chaque session ordinaire de la Commission africaine des Droits de l’homme et des peuples. C’est pour informer les personnes intéressées sur les procédures de saisine de la Commission. A savoir quelle est la procédure, comment initier une action et quelles sont les étapes à suivre.

MINORITES : Quand la question des identités divise

L’égalité, l’existence, les discriminations, les minorités sexuelles, la paix, la sécurité, l’environnement… La liste est longue mais il s’agit de quelques droits reconnus aux peuples par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Le seul instrument qui protège les libertés des groupes humains dans leur globalité sur le continent. Un instrument qui consacre des évolutions, mais qui connaît bien plus des limites dans son application.