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2016

L’affaire des coiffeurs sans papiers: Une traite d’êtres humains en plein cœur de Paris ?

Dix-huit employés d’un salon de coiffure africain à Paris, tous en situation de travail dissimulé, se sont lancés en 2014 dans une grève de... neuf mois. Les « 18 du 57 boulevard Strasbourg » réclament leur dû : des mois de salaire non payés, la régularisation de leur situation, un travail dans des conditions respectant la dignité humaine. Cette affaire apporte un éclairage nouveau sur une situation assimilable à de la traite humaine, en plein cœur de la capitale. Basta ! revient sur l’affaire, avant la décision qui doit être rendue ce 10 novembre par les tribunaux.

Eglise Saint-Bernard : "Le dernier endroit où l'on pensait l'être humain en sécurité "

A la fin du mois d'août, les militants des droits humains se sont retrouvés pour commémorer les 20 ans de l'évacuation de l'église Saint-Bernard. Durant l'été 1996, ce lieu de culte du quartier parisien de La Chapelle avait accueilli des étrangers en situation irrégulière, avant qu'ils n'en soient évacués par les forces de l'ordre. L'église et son occupation sont ainsi devenues des symboles de la lutte des Sans-papiers en France.

Tunisie: Ousmane, footballeur ivoirien, resté sur la touche

En 2010, Ousmane, jeune footballeur ivoirien débarque à Tunis pensant pouvoir rejoindre un club. Il va en fait passer 5 ans sur la touche.

Jouer au foot pour certains c'est un loisir, pour d'autres c'est un projet de carrière. Ousmane*, footballeur ivoirien de 25 ans en a fait son métier. Il est aujourd'hui professionnel dans son pays. Avec ses envies de grandeur il s'est rêvé footballeur professionnel à l'étranger et a même tenté sa chance en Tunisie.  C'était sans compter sur sa rencontre avec un escroc, qui a ramassé son argent, sans jamais lui faire intégrer un club.

Solidarité: Quand Français, Syriens ou Afghans cuisinent ensemble pour abolir les frontières et détendre l’atmosphère

Il a plu ce matin là. Caprice de la météo parisienne. Le mois d’août n’y change rien, il a plu. Pas grand-chose, juste une averse. Juste de quoi tremper les réfugiés qui dormaient dehors, entassés en grappe aux pieds des arbres sur le quai Valmy, au niveau de la station de métro Jaurès, dans le nord de la capitale. Ceux qui avaient installé cartons, matelas et couvertures au sortir de la station de métro qui les surplombe n’ont pas essuyé la rincée. Ici le métro gronde en extérieur en passant sur un pont, protégeant ainsi le trottoir de la pluie et du soleil.

L’Algérie terre d’installation pour les migrants

Ils sont des centaines de migrants subsahariens dont les enfants sont...Peintres en bâtiment, couturières, maçons..., les migrants subsahariens en Algérie sont les travailleurs de l’ombre. Ils payent leurs loyers et participent à l’économie du pays. Déterminés, certains d’entre eux s’installent pour une longue durée malgré les difficultés et le vide juridique qui les privent de statut.