Lorsque l’Union Européenne a alloué un financement à l ’Association de défense des homosexuels, le gouvernement camerounais fustigé cette donation qui s’apparentait à une ingérence de l’UE dans les affaires camerounaises. Le Ministre camerounais des relations extérieures, André EYEBE AYISSI s’est insurgé contre d’un partenaire au développement.
Pourtant, les déclarations du Chef de l’Etat Paul Biya lorsque les médias avaient publié les listes des homosexuels de la république laissent présager de l’attitude des pouvoirs publics vis-à-vis de ces personnes. Durant les premières années des années 2000, des actions des organisations de défense des intérêts de cette population ont prospéré sur le terrain, au nez et à la barbe des autorités administratives qui étaient très souvent représentées. Mieux, une proposition de projet de loi portant droits et obligations des personnes infectées et affectées à même été subrepticement présenté devant l ’auguste chambre.
Selon des sources crédibles, par un député qui voulait ainsi s’approprier la paternité de ce texte. L’essence même de ce texte est la prise en compte des groupes à risques auxquels appartiennent les hommes qui aiment les hommes dans la lutte contre le VIH/SIDA. D’autres parts, le débat sur la question de savoir si oui ou non cette pratique doit être officialisée dans notre pays a été lancé par les médias ces dernières années. Le Cameroun a sollicité et reçu des bailleurs de fonds internationaux des fonds colossaux à condition que ces groupes marginaux soient considérés. Alors comment le pays de Paul Biya va-t-il faire pour ne pas décriminaliser l’article 347 bis du code pénal alors que tout porte à croire que l’on s’achemine lentement, mais sûrement vers cette issue ?