Le programme des Nations Unies pour le développement forme les lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels (Lgbt) à la compréhension de ce concept. Quelque 25,8 % des participants avaient révélé leur orientation sexuelle à un médecin ou un infirmier ; ce pourcentage variait de 11,3 % à Bertoua à 37,1 % à Douala.
Les villes qui n’avaient pas de services de santé spécialisés pour HSH étaient celles qui enregistraient les niveaux les plus bas de révélation au personnel médical (Bafoussam 23,1 % ; Bamenda 25,7 %, Bertoua 11,3 % et Ngaoundéré 23 %). La déclaration de refus des services de santé à cause de l’orientation sexuelle était de 5,7 % à Bertoua et jusque 10,5 % à Kribi. De mauvais traitements à cause de l’orientation sexuelle furent reportés par 8,3 % des participants, variant entre 2 % à Bamenda et 17,5 % à Bafoussam.
De manière générale, le nombre de HSH ayant eu accès au test de dépistage du VIH a significativement progressé ces dernières années. Tout comme l’accès aux messages de prévention, l’accès au dépistage du VIH dépend encore fortement de la disponibilité de financements pour des programmes ciblant les HSH à une échelle nationale. En plus du faible accès aux services de dépistage du VIH, les défis relevés sont par ailleurs liés aux les membres du personnel du centre d’accueil qui ne sont pas tous formés pour offrir des services. Des difficultés existent également à diriger les personnes sensibilisées dans le cadre d’interventions mobiles vers des établissements de dépistage lorsque la sensibilisation n’inclut pas le dépistage VIH. (Populations clés au Cameroun. Une évolution de la cascade VIH conjointe avec PEPFAR / USAID et le Fonds Mondial, 2016).
Source , Analyse contextuelle de la situation des LGBT en lien avec les droits de l’homme et la santé