Violences conjugales : Débat Kaffrine FM
Soumis par m6cngari le sam, 06/08/2019 - 00:09Violences conjugales : Débat Kaffrine FM
Violences conjugales : Débat Kaffrine FM
Quelles voies de recours pour les victimes de violences dans le contexte du terrorisme violent
Violences faites aux femmes
Douleurs intenses dans les parties génitales, saignements, infections, troubles urinaires et menstruelles, complications obstétricales, fistules vésico-vaginales, sont entre autres conséquences de la pratique de l’excision. Au Mali, 3040 femmes souffrant des conséquences de cette atrocité physique et morale, sont en train d’être traitées, assistées ou suivies, selon les statistiques officielles du ministère de la Santé.
Depuis quelques années, la violence conjugale défraie régulièrement la chronique dans notre pays. Certains cas se soldent par des meurtres. Le bannissement de la violence dans le couple par les textes religieux devrait être dissuasif dans une société profondément religieuse. Mais pas pour ceux qui battent leurs femmes. Pas plus que les conventions internationales ratifiées par le pays. Il ne reste plus que l’adoption de textes spécifiques pour protéger les femmes.
La polygamie est devenue une règle au Niger. L’Islam l’autorise et la législation le permet. Mais derrière cette pratique sociale on ne compte plus les abus et le martyr des souffrent les femmes. Souvent en silence, jusqu’à ce que tout explose.
En milieu rural comme en milieu urbain, dans les sphères de la vie publique ou de la vie privée, les femmes subissent diverses formes de violences avec tout ce que cela implique sur le plans moral, physique et économique. Cependant, peu des cas des violences faites aux femmes finissent devant la justice dans ce pays où sont fréquents les divorces et les mariages précoces.
Selon Me Djourté Fatimata Dembélé, avocate et membre de la Commission nationale des droits de l’homme au Mali, même si le Mali n’ a encore voté de loi spécifique sur les violences faites aux femmes, certaines lois existantes interdissent et répriment ces violences d’où la nécessité d’ harmoniser les instruments juridiques internationaux et des lois nationales.
Des associations et ONG se sont engagées dans la promotion et la défense des droits des femmes. La lutte contre les violences faites aux femmes constitue leur travail au quotidien. Aujourd’hui leur grande ambition est de voir le Mali se doter d’une loi sur les VBG, ce qui va faciliter leur mission de protection et de promotion des femmes et des filles.
“Elles vivent ou ont toutes vécu une histoire qui les rapproche. Leurs tourments proviennent d’une source commune : un homme. La faute qu’elles ont commise ? Etre une femme faible et sans défense. Alors bonjour les violences. On vous invite en promenade dans l’enfer des couples.