Malgré leurs poids démographiques et les rôles croissants qu’elles jouent dans l’économie et les sphères de prise de décision publique, les médias ouest-africains continuent de maltraiter les femmes. Ils reproduisent les inégalités sociales, véhiculant des stéréotypes et persistent, le plus souvent, à ne pas donner la parole aux femmes lorsqu’il s’agit d’informer sur les questions qui interpellent toutes les couches de la population.
Le nombre de femmes qui est vu et entendu dans les médias peine à dépasser 20%. Elles sont souvent représentées dans des rôles domestiques et non pas d’actrices de développement ou de décideurs. De récentes études menées par l’Institut Panos Afrique de Ouest (IPAO) au Mali, Sénégal et en Côte d’Ivoire renseignent qu’à peine 10% des personnes interrogées par les médias sont des femmes, en dépit de l’existence d’une expertise féminine.
IPAO, dans sa mission de de renfocement des capacités des professionnels des médias, partant de son expérience, a élboraré un reccueil de bonnes sur la pratique du journalisme sensible au an Afrique de l'Ouest.
En effet, le journalisme sensible au genre consiste à veiller à l'équilibre, à l’égalité de genre dans le traitement de l’information, en donnant les mêmes chances de prise de parole aux hommes et aux femmes, dans n’importe quel sujet à traiter, en utilisant les termes et expressions qui les décrivent de façon objective.
Ce recueil de bonnes pratiques indique à bien des égards qu’il est bien possible de pratiquer un journalisme plus « genré » en Afrique de l’Ouest, et ailleurs
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