‘‘Nouvel Ivoirien, Côte d’Ivoire Nouvelle (NICIN)’’, c’est le nom du nouveau parti politique qui vient de voir le jour. Ce parti a été officiellement présenté à la presse par Mme Davison BladiDessihe Marie Carinesa présidente, le samedi 8 décembre dernierdans une résidence privée sur la route de Bassam. « J’ai créé ce parti parce que, le peuple ivoirien est dans une phase où elle ne reçoit pas ce qu’elle mérite. En tant qu’Ivoirienne, j’ai été depuis toujours frappée comme le commun des mortels, de la crise sociopolitique qui prévaut dans notre nation et qui laisse les uns et les autres dans une précarité. Les ivoiriens sont marginalisés, ignorés, oubliés et vivent dans un mépris total, dans une pauvreté accentuée. », lance-telle d’emblée. Pour la présidente Davison Bladi Marie Carine, c’est l’esprit de justice, d’équité et de désire de vouloir impérativement établir un réel Etat de droit, qui l’amène à créer un parti politique afin de pouvoir ramener l’équité, la véritable paix, l’équilibre financier et les valeurs culturelles en Côte d’Ivoire. « Alors, quand je serai au pouvoir en 2020, tous les ivoiriens seront heureux de m’accompagner dans mon système de gouvernement. Afin que notre pays se relève et que chaque ivoirien se sente fier d’être ivoirien.» annonce-t- elle sans ambages. L’ambition Mme Davison Bladi est d’être élue présidente de la Côte d’Ivoire au soir de la présidentielle d’octobre 2020. Elle promet amener l’équité, l’équilibre et toutes ses vertus qui sont perdues pour les ivoiriens. « Il suffit tout juste d’être élu et j’entends rempoter les élections en 2020. Vous devez retenir que le Nicin épouse la cause des ivoiriens et je suis un candidat du peuple. C’est une première et je suis prête pour apporter un véritable changement en Côte d’Ivoire », soutien Mme Davison Bladi. Pour l’instant, elle voudrait tout simplement dire aux ivoiriens qu’elle et son parti sont dans une phase d’implantation à travers toute la Côte d’Ivoire. Ils sont donc appelés à gouverner, et pour cette raison, ils cherchent à s’installer dans tous les recoins de la Côte d’Ivoire. « Nous sommes venus pour le peuple. Nous attendons gérer la côte d’ivoire mieux que quiconque ne l’a fait aujourd’hui. J’ai beaucoup voyagé dans le monde. Et mes premiers pas sur le territoire étranger, j’ai eu un sentiment de rage. Parce que la Côte d‘Ivoire est un pays doté de tant de potentiels dont le peuple n’en profite pas. Je pense que la Côte mérite mieux. C’est ce mieux et le plus que je vais apporter au peuple ivoirien », a conclu Mme Davison Bladi. Notons que ce parti a été créé le 5 avril 2018 par Mme Davison née BladiDessihe Marie Carine. GL
Beaucoup de choses ont été dites sur la réforme de la CEI.On remarquait, surtout, qu’unecertaine cacophonie semblait s’installer, quant à savoir s’il fallait y aller, à cette réforme de la CEI, avant les élections municipales et régionales passées, ou avant l’élection présidentielle à venir, alors qu’on n’en est plus à tituber entre aller à cette réforme, ou pas. Il ne s’agit plus, à la vérité, de tant épiloguer ou de spéculer dans le vide, en tournant en rond, sur la légitimité de la réforme en question. Car elle doit se faire impérativement, mais dans les règles de l’art, c’est-à-dire en toute démocratie, en toute transparence. Nous l’avions un peu rappelé, leChef de l’Etat a luimême, d’ailleurs, tranché, le 6 août dernier, dans son discours de l’indépendance. Il a déclaré officiellement que la réforme de la CEI se fera. Il a, à ce sujet d’importance, exactement dit ceci : «Mes chers compatriotes, j’ai, également, suivi avec attention les divers avis sur le processus électoral, en particulier la composition de la Commission Electorale Indépendante. Je voudrais réaffirmer, encore une fois, que la composition actuelle de la Commission Electorale Indépendante résulte d’un large consensus de tous les acteurs politiques ivoiriens de premier plan, après la crise postélectorale. D’ailleurs, ils y sont, tous, représentés. Cependant, comme le recommande la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, j’ai instruit le Gouvernement à l’effet de réexaminer la composition de la Commission Electorale Indépendante. Je souhaite, en effet, que les prochaines élections soient inclusives et sans violence. A cet égard, je voudrais en appeler à la responsabilité de la classe politique afin que le débat politique soit apaisé. Je l’ai déjà indiqué, tous ceux qui souhaitent être candidats à l’élection présidentielle de 2020 pourront l’être, conformément aux dispositions de la Constitution de la troisième République ». Donc, il s’agit de rapprocher, concilier et réconcilier les Ivoiriensautour de la crédibilité et même de l’infaillibilité de cette Institutionélectorale de la République, regardée comme la pierre angulaire de la prochaine présidentielle. La Côte d’Ivoire ira donc à cette réforme cruciale, qui s’impose, parce que de là sortira la légitimité, ou non, du prochain Président de la République. Il faut que cette légitimité ne pose pas problème, et qu’elle soit la vitrine de notre démocratie. A cet égard, faire la réforme de la CEI n’est plus vraiment un débat de forme. Comment, donc, se fera la réforme, tant voulue, de cette CEI issue de cet Accord de Marcoussis ? En cela, nous rappelons utilement cette grande réflexion de Nelson Mandela que reprend, presque chaque fois, Claudy Siar sur la radio française RFI : « Tout ce qui est fait pour vous, sans vous, est, enréalité, contre vous ». Le Rassemblement des Fiers Ivoiriens rendra, pour sa part, bientôt publiques ses propositions intégrales sur la Réforme de la CEI, pour contribuer à donner un nouveau visage,fait d’impartialité,et de nouveaux membres autonomes à cette Institution électorale qui ne saurait, dans sa nouvelle version, souffrir de sa nonneutralité chronique. Sylvain Takoué, Président du "Rassemblement des Fiers Ivoiriens (R.F.I.)