Résolution 275 : Une déclaration en faveur des LGBTI en Afrique se prépare…
Submitted by tidiane.kasse on Fri, 11/17/2017 - 11:10
La communauté LBGT en Afrique est victime de violences, de discrimination, d’agressions physiques, de tortures et de préjugés. En marge du Forum des Ong pour la préparation de la 61e session de la Cadhp, à Banjul (28-30 octobre 2017), M. Kahi Stéphanie, Assistant suivi et évaluation de l’Ong Alternative Côte d’Ivoire signale que de telles pratiques justifient que les minorités sexuelles ne peuvent apparaître et s’affirmer dans ce pays. Pas plus que dans d’autres en Afrique.
La Côte d’Ivoire ne saurait être taxée de pays officiellement homophobe. Ses textes de loi ne s’y prêtent pas. Il n’existe également pas de politique homophobe orchestrée par des décideurs politiques. Cependant, confie Stéphane Kahi d’Alternative Côte d’Ivoire, une Ong qui, entre autres, s’occupe de la protection des droits des LGBTI, il existe des homophobes au sein des populations. « Les cas de violations rapportés sont du fait des populations ; il y a une non application des procédures et textes en vigueur ».
Flamme d’Afrique : Votre session paraît particulière par rapport à toutes celles que l’on a suivies depuis l’ouverture du Forum des Ong le 28 octobre.
La session qui vient de se terminer a été présentée par les plaideurs, une association informelle qui se réunit régulièrement avant chaque session ordinaire de la Commission africaine des Droits de l’homme et des peuples. C’est pour informer les personnes intéressées sur les procédures de saisine de la Commission. A savoir quelle est la procédure, comment initier une action et quelles sont les étapes à suivre.
Le panel dédié à la liberté d’expression et de parole et aux droits des populations LGBTI en Afrique a été enrichi par la communication de la Manager Media et Campagne de plaidoyer de la Coalition des lesbiennes africaines. Ce regroupement d’Ong travaille sur la thématique du genre en Afrique, avec pour siège social l’Afrique du Sud. Selon elle, «la question des LGBTI dans les médias ne doit pas être traitée de manière isolée. Elle doit être comprise dans un contexte global dans lequel tout discours sur la sexualité est un sujet tabou en Afrique.
Flamme d’Afrique : Votre session paraît particulière par rapport à toutes celles que l’on a suivies depuis l’ouverture du Forum des Ong le 28 octobre.
La session qui vient de se terminer a été présentée par les plaideurs, une association informelle qui se réunit régulièrement avant chaque session ordinaire de la Commission africaine des Droits de l’homme et des peuples. C’est pour informer les personnes intéressées sur les procédures de saisine de la Commission. A savoir quelle est la procédure, comment initier une action et quelles sont les étapes à suivre.
L’égalité, l’existence, les discriminations, les minorités sexuelles, la paix, la sécurité, l’environnement… La liste est longue mais il s’agit de quelques droits reconnus aux peuples par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Le seul instrument qui protège les libertés des groupes humains dans leur globalité sur le continent. Un instrument qui consacre des évolutions, mais qui connaît bien plus des limites dans son application.
Le sort des femmes sénégalaises évoluerait difficilement si certaines d’entre elles, anciennes pensionnaires de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ne s’étaient pas engagées à changer le regard trop réducteur que la société a de leur engagement en politique. Que de pionnières se sont battues et ont inspiré de jeunes étudiantes, lesquelles cherchent à pousser la lutte encore plus loin. La dernière campagne électorale pour les élections législatives du 30 juillet 2017 a été un excellent terrain de prédilection pour ces étudiantes.
Dans le cadre du projet Femmes, Occupez les médias, l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), réalise une baseline sur l’interaction des organisations de la société civile avec les médias. L’objectif de la baseline est d’avoir une situation de référence qui décrit l’identité des OSC au Sénégal, leur production et diffusion de documents, leur interaction avec les médias, leur usage des médias sociaux et les partenaires qui les accompagnent.