Dans le cadre du projet "Acteurs culturels et acteurs médiatiques en Afrique ! Moteur", L"Institut Panos Afrique de l Ouest a organisé un séminaire de deux jours du 22 au 23 février 2017 à/ Saly Portudal sur le thème: « Artistes, activistes et média : Vers des convergences durables pour le changement social »
C’est se lancer dans un long voyage que de partir de chez soi et migrer. Et finalement arrive-t-on jamais un jour ? Le périple commence toujours loin du pays à rejoindre et prend du temps. Des kilomètres parcourus, des pays traversés et des chemins de vie imprévus.
Le voyage d’un migrant est fait de moments, qui mis bout à bout, font un voyage.
Les violences basées sur le genre (Vbg) constituent une part importante des faits de société traités dans la presse quotidienne sénégalaise. Mais que ce soit des Faits divers devant les tribunaux, des drames familiaux rapportés aux médias, des viols ou agressions diverses, cette exposition régulière des Vbg dans les médias, au lieu de faire prendre conscience de leur gravité et des impacts multiformes qu’elles peuvent avoir sur la santé physique et mentale de la femme, voire leurs effets collatéraux sur les enfants, tend à asseoir leur banalisation.
Après trois décennies d’indépendance marquées par le règne de partis uniques et de dictatures militaires, la plupart des pays africains ont engagé à la fin des années 80 et au début des années 90 des proces- sus de démocratisation politique. Les nouvelles Constitutions, dont les grandes lignes ont été dans certains cas tracées dans l’atmosphère houleuse des Conférences Nationales Souveraines, consacrent les principes de pluralisme politique, de conquête démocratique du pouvoir, d’Etat de droit et de liberté.
En Mauritanie, la scolarité est obligatoire pour les six premières années d'éducation primaire universelle, mais la loi n'est pas appliquée de manière efficace. L'enseignement public est gratuit jusqu'au niveau universitaire. Les classes sont totalement mixtes, comprenant garçons et filles de tous groupes sociaux et ethniques. Il n'y a aucune restriction légale à l'éducation des filles.
La gestion de la carte de séjour es marquée du sceau de l'amateurisme. Significative, à cet égard, l'erreur de communication de Mohamed Ould Boïlil, alors ministre mauritanien de l'Intérieur. Il avait annoncé, au cours d'une réunion avec les représentants des communautés de migrants subsahariens, que "la contrainte financière, c'est-à-dire les 30 000 UM de quittance, était levée […] et la carte désormais délivrée 72 heures après le dépôt du dossier". Une pseudo-mesure jamais été respectée.
La Mauritanie est restée, des décennies durant, à la fois zone de destination et de transit pour les migrants ouest-africains à l’aventure hors de leur pays. Atteinte de plein fouet par ce déferlement de « clandestins » débarqués de pirogues de pêche sur les côtes des Canaries, l’Union européenne (Ue) décide de mettre en place, en avril 2006, un dispositif de surveillance : Frontex. Cette agence de gestion des frontières extérieures de l’Ue (hélicoptères, vedettes de surveillance et Garde civile espagnole), est chargée d’enrayer les départs en pirogue et les naufrages en mer (1).
Située à 204 kilomètres au sud de Nouakchott, Rosso est le plus important des quarante-sept points de passage de migrants. Littéralement devenu au fil des ans une « ville-dépotoir », c’est là que «les étrangers perdent tout honneur». Les migrants résidant à Rosso ne sont cependant pas concernés par les expulsions, constate-t-on. Mais ce sont des dizaines, voire des centaines, de migrants dépourvus de cartes de séjour que les services de sécurité y acheminent, journellement et dans l’opacité la plus totale, depuis le centre de transit de Nouakchott.