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Submitted by m6cngari on Tue, 09/12/2017 - 12:46lorem ipsum
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Les femmes ne se contentent plus de suivre leurs conjoints. Comme les hommes, elles prennent le chemin de l’aventure avec tous les dangers. Pourquoi les femmes partent-elles donc ?
Les femmes migrantes prennent une part importante dans l’amélioration du niveau de vie de leurs familles restées au pays. Elles opèrent des transferts d’argent à leur famille même quand leurs revenus sont modestes.
Considéré comme un pays de départ ou de transit, le Mali, malgré la crise que le pays a connue en 2012, demeure un pays qui accueille les migrants d'Afrique de l'ouest et du centre, particulièrement des femmes. Elles sont d’horizons divers et excellent dans les secteurs formels et informels.
Elle est jeune. A peine la trentaine dépassée. Elle ne jouit plus de ses facultés mentales. A plusieurs reprises, elle s’est attaquée à un membre de sa famille avec une violence qu’on ne lui a jamais connu. M. K. a été envoyée à l’âge de 15 ans chez des parents qui vivaient dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Elle devait y aller travailler pour constituer son trousseau de mariage. La crise ivoirienne a été d’une telle violence dans le secteur où elle vivait qu’elle y a subi un traumatisme psychologique grave.
Les chiffres ne sont pas officiels. Mais certains experts de la question de l’immigration pensent qu’il y a autant de femmes que d’hommes parmi les 4 millions de Maliens qui vivent à l’extérieur de leur pays. Rares étaient celles qui allaient à l’émigration. Aujourd’hui elles en vivent les affres aux côtés des hommes et souvent n’arrivent pas à se réinsérer au pays à leur retour. Mais tout n’est pas noir : il y a de belles réussites, comme celle de l’Association des rapatriées maliennes (Arm) de Côte d’Ivoire.
L’ignorance des droits de la femme migrante est source de conflits familiaux. Cela semble la triste réalité. Les autorités maliennes en charge de la diaspora féminine brillent par leur frilosité pour veiller à l’application stricte des mesures de protection des droits de la femme.
Elles sont du mal à prendre en compte de manière efficace et efficiente la dimension genre et migration dans la politique nationale de migration (PONAM).
La non adéquation des projets de réinsertion conformément aux besoins des femmes migrantes de retour est à la base de leurs échecs, malgré les cas de succès.
Je suis entrée à Sebta à la nage et sans visa». Ainsi Stella, une Nigériane de 35 ans, installée en Espagne depuis 11 ans, entame son récit. Ses expressions sont tirées du répertoire commun de plusieurs milliers de ressortissants d’Etats dits subsahariens en Espagne, actuellement attrapés entre le spectre du retour au pays d’origine et l’espoir de concrétiser le rêve d’accéder au statut de citoyen de plein droit en Europe. Ils constituent un collectif d’étrangers qui souffrent en silence et font face aux affres de l’exil forcé.
«Tout le monde vient «d’ailleurs», tout le monde va «ailleurs», c’est pourquoi l’étranger d’aujourd’hui tout comme celui d’hier ou d’avant-hier est, lui aussi, chez lui ici». Cette citation est tirée de « Itinéraires interdits », un récit du journaliste-écrivain algérien Chahreddine Berriah qui avait accompagné des Subsahariens du Mali à Melilla en passant par le désert, les campements d’immigrés de Maghnia et d’Oujda. Cette poignée de mots résume l’état d’esprit du Subsaharien installé en Espagne.